Ô DE OPHELIA
Jeune, pure et fragile, Ophélie est la femme enfant par excellence, symbole de la jeunesse immortelle.
Elle évoque celles qui n'ont pu être aimées et qui, dévastées par le chagrin,ont préféré la mort à la peine.
"Ses vêtements se sont étalés et l'ont soutenue un moment, nouvelle sirène, pendant qu'elle chantait des bribes de vieilles chansons, comme insensible à sa propre détresse, ou comme créature naturellement formée pour cet élément.
Mais cela n'a pu durer longtemps : ses vêtements, alourdis par ce qu'ils avaient bu, ont enlevé la pauvre malheureuse à son chant mélodieux pour l'entraîner dans une mort fangeuse."
Acte IV scène 7.
Hamlet de Shakespeare
"Je n'entends ni ne respire,
Les Vagues se retirent,
Sur l'oreiller blanc des abysses
Je peux me laisser partir ... "
Extrait de la chanson Ophélia de Nolwenn Leroy
"Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir.
Voici plus de mille ans que sa douce folie
Murmure sa romance à la brise du soir."
extrait du poème de Arthur Rimbaud
"Tu étais tellement si douce, si belle et si naïve
Qui aurait pu penser qu'à l'aube de ta vie
ce lieu où tu aimais tant venir te retrouver
finirait un jour par te prendre à jamais
Ô ma douce et tendre Ophélie"
"Tu étais tellement si douce, si belle et si naïve
Qui aurait prédit, que sous ce saule endormi
qu'au creux de ce lit bordé d'herbes et de pissenlits,
ces eaux assombries te garderaient à jamais....
Ô ma douce et belle Ophélie ..."
Texte : Sabrina Papin
Sa destinée
La nature a tant à nous proposer et à partager, d’une suave mélodie mystique…
Ses innombrables secrets, ses couleurs irisées, ses douceurs insoupçonnées,
Une invitation à se ressourcer, et vivre chaque instant comme unique,
A qui veut bien éprouver, converser, écouter, humer, effleurer et contempler.
L’eau, cette singulière essence, à l’origine de la vie humaine…
Symbole de la pureté, de la purification, mais aussi de l’inconscient,
Fluide et cristalline, elle épouse les formes de chaque emblème,
Pour (r)éveiller la finesse et la profondeur, sous des cieux scintillants.
La terre mère, cet autre symbole du féminin et de la prospérité…
Ce fabuleux terreau, prêt à recevoir et récupérer toute semence,
Pour y cultiver l’inattendu, mettre en lumière la singularité et exalter,
Avec pour seuls mots d’ordre la patience, l’amour, la distance, le silence.
La vie est une offrande, ne serait-ce qu’une réponse à notre demande…
A elle seule, elle nous offre la possibilité de transgresser nos peurs et d’exister.
Si un parcours semble un écueil, il nous permet d’accomplir notre légende,
Une précieuse parenthèse qui ne tend qu’à s’ouvrir et se refermer.
Il n’y a pas de mauvais sort, juste une opportunité de cicatriser des plaies…
Quand un Être se laisse emporter par la mort, sa destinée est accomplie.
Aussi tragique soit-il, le deuil est une porte ouverte pour se libérer,
Corps et Âme, prêts à repartir vers ce mythique paradis.
Née et emportée par les eaux, le temps n’aura plus d’importance pour Ophélie…
Poeme de Emilie Marguerite
"L'eau a beau suivre son cours,
Ophélie n'est plus.
Doucement, elle est partie,
Dans un murmure...
Comme une caresse,
L'eau en son sein l'accueille, et la berce.
Elle lui souffle de ne plus avoir peur,
Qu'elle peut, Sans crainte ni honte aucune,
Se reposer en son lit.
Oui, Ophélie n'est plus,
Mais elle repose en paix à jamais. "
texte de Céline Gambin
"La mort d'une belle femme est incontestablement le plus poétique sujet du monde"
Edgar Allan Poe
Merci à mes petites modèles : Morgane Sawyer Modèle ; Prisci - Modéle photo ; Vigdis Gondinet et L'antre du panda roux d'avoir participer à ce joli projet ...